Exploration des leviers pour une soutenabilité plus forte

Explorer par la simulation les leviers de soutenabilité [1]

Controle simulation :: Code établissement xyzabc; CAF : 200 000€ .. SUB 2021 : 3 500m2 ..
.. Ratio Fluides sur CAF = 26% pour un coût fluide de 15€/m2

Des conséquences de la crise énergétique sur l'évolution de la Capacité d'autofinancement à une prise de décison vers des investissements de transition nécessaires à une soutenabilité forte et durable

-E1-- Constats et exploration par la simulation des trajectoires de soutenabilité - Cliquez-moi !

Cette introduction a pour but de présenter sommairement les enjeux de transition et du rôle de la simulation pour construire une aide à la décision d'une structure d'investissement de transformation pour une soutenabilté forte et durable. Une présentation du scénario de mise en oeuvre des simulations est décrit pour une approche progressive des leviers à explorer pour construire les arguments d'une prise de décision.

Les vulnérabilités des Collectivités face à la crise énergétique, expérimenter par la simulation les critères de soutenabilité et de durabilité

Les Collectivités françaises subissent de plein fouet les crises énergétiques . Les inflations cumulées des prix du gaz et de l’électricité depuis le début de la guerre en Ukraine ont provoqué en 2022 et plus encore en 2023 un choc des dépenses énergétiques qui a eu pour conséquence d'amplifier le niveau de rigidité des dépenses d'exploitation des Etablissements. Ainsi, sous l'impact d'une croissance sans précédent des dépenses d'exploitation bien supérieure au rythme d'évolution des produits d'exploitation ( ressources propres et subvention pour charge de service public), la propension à autofinancer le développement de l'activité s'est rapidement dégradée pour l’ensemble des Etablissements. L'atterrissage des comptes 2023 confirme cette trajectoire qui menace la capacité d'investissement de développement et de renouvellement des établissements.

graphique caractérisant le patrimoine des collectivités

L’inflation des dépenses énergétiques a mis sous le feu des projecteurs des difficultés de soutenabilité budgétaire pour tous les acteurs économiques privés et publics. Cette analyse concerne au premier plan le secteur public local, les bailleurs sociaux, et le secteur de la santé (hôpitaux et ESMS). L’illustration du poids des dépenses énergétiques dans le budget de fonctionnement suffit à expliquer le contexte de tension budgétaire provoqué par cette crise énergétique. Dans l’enseignement supérieur, le ratio de structure "coût des Fluides / Capacité d'autofinancement" culmine désormais à 50% en 2023 vs 20% en 2020, ce même ratio s’établit selon l’association des Maires de France en 2022 à 40% dans le secteur public local et il excède les 50% dans le secteur de la santé. Quelles sont dès lors, les solutions dont disposent les Collectivités pour restaurer leur capacité de financement et d’investissement ? des moyens d’action s’imposent pour amorcer et construire les bases d’un modèle économique soutenable de la rénovation énergétique du Patrimoine immobilier.

La réponse à cette crise énergétique passe par une transformation structurelle du patrimoine immobilier. Comme la combinaison des moyens organise un lien très fort entre patrimoine et activités, la rénovation énergétique du patrimoine combinée à une mutualisation des activités et mutabilité des espaces devient urgente pour répondre aux enjeux climatiques de 2030 et 2050.

Avec ce nouveau contexte énergétique, une nouvelle culture de l’investissement public va progressivement émerger. Ce nouvel environnement soulève la nécessité de mieux évaluer, tant pour les actifs en cours que pour les nouveaux programmes les coûts induits de fonctionnement des programmes d’investissement. Si la loi Notre exige désormais une étude d'impact pluriannuel des dépenses de fonctionnement aux seules opérations exceptionnelles d'investissement, cette évaluation devrait largement être transposée à tous les programmes d'investissement pour garantir une appréciation sincère des dépenses de fonctionnement.

La massification qualitative comme enjeu de soutenabilité budgétaire

Dans les années 1960 et 1970, les pouvoirs publics français construisent pour répondre aux défis démographiques, sans vision écologique ni énergétique : avec un développement de la construction à faible coût, l'architecture des bâtiments se ressemble, et ces similitudes permettent aujourd’hui d’engager une rénovation massive et qualitative, avec l’ensemble des acteurs.

La démarche PEEC2030 initiée par les universités, s’inscrit dans une itération de l’action en trois phase : préfigurer les Pilotes, les répliquer et les généraliser, pour une rénovation globale, en accélérant les objectifs du décret tertiaire pour des patrimoines publiques exemplaires à l’horizon 2030.

processus de généralisation de la rénovation

L’engagement d’une stratégie basée sur une approche systémique et planifiée permettra la maîtrise des coûts pour une réalisation soutenable de la rénovation. Les économies réalisées par la réduction de consommation permettront aux collectivités de dynamiser leur capacité d’investissement pour développer leurs missions principales.

Des pilotes pour préfigurer les transitions

Un pilote permet de circonscrire un champ d’action au sein d’une collectivité, point de départ à la mise en œuvre d’une rénovation globale. Il intègre en les hiérarchisant toutes les dimensions systémiques de la rénovation en mobilisant les leviers d’innovation nécessaires à cette transformation. Il permet de redéfinir les conditions de re-conception indispensable à une soutenabilité forte : financière, architecturale, technique, écologique et sociétale. Conduit par une maitrise d’usage, il remet les missions de la collectivité au cœur d’une co-conception en y associant l’ensemble des parties prenantes.

 

Présentation du tutoriel : Modélisation et simulation d'une prospective du budget d'un Etablissement pour construire une stratégie énergétique

Ce tutoriel est constitué de trois parties distinctes graduées en trois étapes, comportant pour chacune d'elle, une étude de cas de modélisation systémique du budget d'un établissement . Les pistes explorées par ces études de cas de prospective financière privilégient la recherche des marges de manoeuvres budgétaires induites par des actions volontaristes de maîtrise de la demande en énergie. La démarche de simulation retenue dans ce tutoriel a pour principal objectif de présenter de manière simplifiée, sous la forme d'un tableau d'équilibre financier pluriannuel la dynamique Investissement/Fonctionnement du budget d'un établissement par la mise en lumière des agrégats de référence pour comprendre les interactions afin de construire les arguments d'une aide à la prise de décision : l’Excédent brut d’exploitation, la capacité d’autofinancement, le résultat de l’exercice, le tableau de financement, la variation du fonds de roulement et le fonds de roulement net global.

Une progression est proposée en trois parties, chaque partie comportant trois étapes de simulation, soit neuf étapes :

Partie A : Premières simulations simplifiées pour comprendre les conséquences de la crise énergétique sur la soutenabilité budgétaire en s'appropriant  les concepts généraux de l’analyse financière d’un établissement.

Partie B : Expérimenter par la simulation la recherche de marges de manoeuvre budgétaires induite par des investissements de transition. Un changement de paradigme doit être exploré pour transformer l’actuel modèle d’investissement en recherchant une décroissance des coûts de fonctionnement.

Partie C : Vers une simulation experte pour expérimenter les critères de soutenabilité et de durabilité.

La partie A se concentre principalement dans les équilibres autour de la CAF, articulant le bilan d'explitation avec la capacité d'investissement.

La partie B se concentre autour du bilan d'équilibre des investissements, prenant en compte la CAF disponible et la mobilisation du fonds de roulement, prenant en compte les subventions disponibles et la mobilisation optimale du recours à l'emprunt au regard des investissements visés.

Contrairement aux deux premières parties, la partie C se concentre sur les équilibres nécessaires pour obtenir une CAF compatible aux enjeux d'investissements visés. Dans cette partie, à partir des données en open Data sur le site du ministère de l'éconmie ou des données issue du compte financier sur les cinq dernières années, est pris en compte les agrégats principaux en recette et en dépense pour avoir une discussion sur les conditions d'obtention de la CAF assurant les conditions de soutenabilité des investissements.

Modélisation des simulations

Pour les parties A et B les simulations sont réalisées à partir de la connaissance de la CAF, de la surface du patrimoine et du coût des fluides (eau, électricité, gaz, réseau de chaleur, carburants ..). Les simulations peuvent se faire avec les valeur par défaut, ou par obtention des valeurs accessible à partir des données en open Data, et/ou en les modifiants par ajustement des saisies. La phase E0 permet la configuration des ces données, avec des ajustements possibles à chacune des phases en fonction des objectifs poursuivis.

Les tableaux du simulateur permet de s'approprier progressivement les données prises en compte en proposant des données simplifiées à chaque étape pour suivre facilement les calculs réalisés par le simulateur, puis progressivement dans la partie C, de simuler avec les données réelles de l'établissement.

Les simulations propectives sont réalisées à partir de l'année 2023, 2022 constituant alors l'année de référence. Nous vous invitons à parcourir le rapport de l'OFGL pour un état des lieux des finances locales 2022.

Dans les simulations, l'année 2021 est positionnée comme une année pivot avant crise. Au moment de la réalisation du tutoriel toutes les données n'étantt pas disponibles (juillet 2023), une projection des coûts de fluides est réalisés en posant les coûts 2022 egales à "1.5" de ceux 2021 et ceux de 2023 à "2" de ceux de 2021. Des ajustements sont proposés au fil des simulations pour tester la sensibilité des côuts de fluides au regard des enjeux de soutenabilité. Nous attirons l'attention au ratio Fluides/CAF, comme celui Ressources/ CAf, hors ressources des dotations et des subventions de l'Etat, la CAF, toutes choses égales par ailleurs, est potentiellement impactées par les évolutions des coûts de fluides.

Agrégats pris en compte pour les simulations

Agrégats pris en compte dans la simulation

En isolant le bilan du budget lié à la gestion patrimoniale nécessaire au développement de l'activité, on testera par simulation l'intéret d'avoir un patrimoine performant pour maintenir une CAF à un niveau tel, qu'elle est relativement indépendante des coûts énergétiques carbonés, qui permet le maintien de cette performance dans la durée par le financement de la capacité de renouvellement. Une discussion est à réaliser autour du niveau de performance à rechercher, avec quelle temporalité, associée à un niveau d'investissement soutenable nécessaire à l'obtention de cette performance. Cette discussion nécessite un travail collaboratif, décloisonnant les différents services de l'établissement dans une démarche systémique et transversale.

Construction méthodologique
Afin de mieux comprendre les relations de récurrence flux- stock, Le tutoriel propose un itinéraire d’apprentissage à la lecture de ces différents graphes avec l’aide d’un tableau de paramètrage dans lequel figurent des données de référence (surface, autofinancement, prix au m² de fluides, taux d’évolution du prix de l’énergie). Une lecture instantanée des résultats permet de comprendre l’effet d’entrainement de l’inflation des dépenses énergétiques sur la capacité d’autofinancement, la variation du fonds de roulement et le fonds de roulement de l’Etablissement

Rappel Hypothèses  scénario « fil de l’eau »
(Illustration du coût de l’inaction)

1-Hypotèses d’exploitation : Réglage de la capacité d’autofinancement à 100 000 €-surface de 3500 m²- coût au m² de 15 €, pour une recette réelle de fonctionnement de 500 000€;
2-Hypothèses économiques : Taux d’évolution des dépenses énergétiques à 5%, 3 ou 1%
3-Hypothèses d’investissement : 180 000€ dont la moitié pour l'immobilier (rénovation, maintien de l'actif et travaux neufs)
4-Hypothèses de financement : adossement subvention d’investissement à hauteur de 25% avec recours emprunts de 30% des dépenses.

Dans le réglage initial de la simulation les amortissements correspondent à 50% de la CAF, dont 15€/m2 en immobilier.

Les simulations par défaut ont été réalisées avec une CAF de 2 000 000€, un patrimoine de 15 000m2, à 25€/m2 de fluides pour des recettes réelles de fonctionnement de 10M€, correspondant à un ratio en 2021coûts Fluides / CAF de l'ordre de 20%.

Pour information, voir les fiches "Indicateurs" [xx] qui ont servi à modéliser les calculs du simulateur du tutoriel.

 

Chacune des 9 étapes est constituée de trois phases :

Les phases sont présentées suivant des onglets horizontaux, facilitant la navigation d'une étape à l'autre en fonction du travail de simulation recherchée.

(1) Une phase de mise en situation expliquant les enjeux de la simulation et une aide aux paramétrages : Onglet "Objectifs de simulation";

(2) Une phase de paramétrage et de lancement de la simulation : Onglet " Paramétrages de la simulation";

(3) et une phase d'analyse et d'interprétation des résultats principaux de simulation, de présentation de la prochaine étape : Onglet "Analyse et mise en perspective des résultats de simulation".

Navigation dans chacune des étapes : accès à la description de chacune des phases, ex A1

Modélisation du fonctionnement du Tutoriel

En cliquant sur le bouton en fin de phase de paramétrage, après avoir renseigné les différents paramètres pris en compte à l'étape en cours, la simulation s'ouvre dans une autre fenêtre facilitant en parallèlle la lecture des résultats de simulation et leurs analyses documentées dans le tutoriel. Ne pas fermer la fenêtre de simulation, et la dupliquer si nécessaire pour conserver des résultats de simulation en vue de comparaisons ultérieures.

En début de page du simulateur une zone d'information renseigne sur les paramètres principaux pris en compte dans la simulation.

Un cadre d'initialisation E0 configure le tutoriel avec un niveau de CAF et de surface de patrimoine correspondant à votre établissement. (Bouton E0 ci-après). Attention l'acquisition sur le site en Open data peut prendre quelques secondes.

A chaque étape une vidéo de 10 mn présente les différents éléments à repérer dans la simulation (en cours de réalisation).

La figure suivante illustre les relations entre le tutoriel et le simulateur pour chacune des étapes.

Modélisation du fonctionnement de chaque étape du Tutoriel

Modélisation du fonctionnement du Tutoriel

La vidéo suivante décrit le fonctionnement pour une prise en main rapide du tutoriel et du simulateur.

Vidéo de présentation du fonctionnent du Tutoriel

°° Le simulateur fonctionne sur un compte invité, seule la simulation au fil de l'eau est en accès libre les autres simulations nécessites un code invité, le demander si nécessaire à ce lien.

-E0-- Acquisition de la valeur de la CAF de votre établissement - Cliquez-moi !

Cette étape permet d'acquérir la CAF de l'établissement de votre choix. Des valeurs par défaut seront retenues si vous passez cette étape, des cookies permettent de reprendre votre dernière configuration.

-A-- Premières simulations simplifiées pour comprendre les conséquences de la crise énergétique sur la soutenabilité budgétaire - Cliquez-moi !

Ces premières simulations ont pour but d'une part de comprendre l'utilisation du simulateur par sa prise en main progressive et d'autre part d'appréhender les résultats de simulation pour une aide à la décision dans les choix à faire pour construire une stratégie de transition. Un focus particulier est fait sur le rôle de capacité d’autofinancement (CAF). Nous privilégions de mettre en dynamique dans les exercices de modélisation l’évolution des dépenses énergétiques associée à l'évolution de la CAF (Epargne Brute).

- A1 - Une première simulation "fil de l'eau" pour comprendre le rôle la CAF dans les équilibres budgétaires - Cliquez-moi !

- A1 - Une première simulation "fil de l'eau" pour comprendre les effets sur la CAF

Dans un exercice de prospective financière du budget d’une collectivité, la réalisation d’un scenario « fil de l’eau « est un passage incontournable pour tester la robustesse de l’équilibre du budget. Ce scenario fil de l’eau a pour objectif d’extrapoler la rétrospective des recettes et dépenses de fonctionnement comme indiqué dans le tableau ci-dessous.

Tableau des evolutions du cycle d'exploitation au fil de l'eau sur le cycle de vie du bâtiment

. On reproduit également dans ce scenario un glissement annuel du plan de financement du programme d’investissement afin de tirer des enseignements sur les marges de manœuvre internes du budget de la collectivité, notamment en termes de capacité d’investissement. En reproduisant chaque année, les tendances lourdes du budget, il est possible de discuter les résultats de la simulation autour de plusieurs scenarii de fonctionnement et d’investissement (scenario de référence, scenario restrictif avec une augmentation des dépenses d’exploitation supérieur à celles des produits, test de l’augmentation des dépenses énergétiques). A noter qu’aucune action volontariste destinée à maîtriser la demande en énergie n’est intégrée dans ce scenario de prospective fil de l’eau.

Pour faciliter les comparaisons et l’analyse des résultats, les données utilisées pour réaliser les exercices de modélisation reflètent la structure générale des budgets des collectivités publiées par l’observatoire des finances locales en 2022 Le cadre de référence des hypothèses de simulation est le suivant :

1-Hypothèses budget de fonctionnement : Les ratios de structure du budget de fonctionnement sont conformes aux ratios du bloc communal. Le coefficient d’utilisation des recettes réelles de fonctionnement pour couvrir les dépenses de fonctionnement est de 80% Le taux d’épargne de gestion et le taux d’épargne brute sont respectivement de 20 et 19% et le taux d’épargne nette est de 10% quasiment identique à celui de l’OFGL (9%).
Le tutoriel offre la possibilité d’adapter le ratio de fluides au m² au contexte local pour tenir compte des spécificités du patrimoine. Nous prenons pour base un coût au m² de 25 € et considérons que les dépenses énergétiques sont multipliées par 1.5 entre 2021 et 2022,et par 1.3 entre 2022 et 2023.

Tableau  budget de fonctionnement

2-Hypothèses économiques : les taux d’évolution des dépenses énergétiques sont fixés à 5%, 3% ou 1% modulables dans le menu déroulant du simulateur

3-Hypothèses d’investissement : Dans le tableau de financement des dépenses d’investissement, la simulation « fil de l’eau » retient un flux annuel de dépenses d’investissement de 3.6 M€

tableau des investissement

4-Hypothèses de financement : le financement du programme annuel d’investissement est adossé sur des subventions d’investissement à hauteur de 45% , 30% pour les emprunts. La contribution effective de la capacité d’autofinancement nette à la couverture des dépenses d’investissement est de 27%

Attention en simulation simplifiée, les réglages des paramètres d'investissement sont automatiquement proportionnels à la valeur de la CAF saisie, correspondant au modèle d'investissement macro de référence identique à celui décrit par l'OFGL.

Nous privilégierons de mettre en dynamique dans les exercices de modélisation, l’incidence de l’inflation des dépenses énergétiques sur l'évolution de la capacité d’autofinancement (CAF). Pourquoi ? Les sections de fonctionnement et d’investissement du budget d’une collectivité sont reliées par la capacité d’autofinancement qui occupe un rôle pivot dans le financement des dépenses d’investissement.

L’autofinancement ou capacité d’épargne pour une collectivité est l’agrégat de référence qui représente les ressources auto-secrétées par le cycle d’exploitation par le cycle d’exploitation après déduction des dépenses de fonctionnement support au sein desquelles figurent les charges de personnel, les charges à caractère général et les autres charges.

Cette première séquence du tutoriel a pour objectif de comprendre l'effet d'érosion de la capacité d’autofinancement lié aux seules dépenses énergétique, toute chose étant égale par ailleurs. Cette simulation est appelée au fil de l'eau. En fin de tutoriel, en simulation experte, une simulation sur les données intégrales du budget pourra être explorée. Par les menus de l'étape E0, à partir du code Insee de votre commune, vous pouvez initialiser les valeurs par défaut du tutoriel avec les valeurs dites simplifiées relatives aux valeurs arrondies construites à partir des données extraites en Open Data : CAF, RRF et coût des fluides au m2.

Construction méthodologique

Afin de mieux comprendre les relations de récurrence flux- stock, Le tutoriel propose un itinéraire d’apprentissage à la lecture de ces différents graphes avec l’aide d’un tableau de paramètrage dans lequel figurent des données de référence (surface, autofinancement, prix au m² de fluides, taux d’évolution du prix de l’énergie). Une lecture instantanée des résultats permet de comprendre l’effet d’entrainement de l’inflation des dépenses énergétiques sur la capacité d’autofinancement, la variation du fonds de roulement et le fonds de roulement de la collectivité.

Ci dessous un exemple de lecture des résultats de simulation :

L’illustration de l’évolution de l’épargne de gestion retracée dans le graphe ci- dessous traduit l’effet de ciseaux provoqué par une augmentation des dépenses de fonctionnement en rythme moyen annuel supérieure à celle des recettes réelles de fonctionnement.

Dans cette simulation fil de l'eau, il est démontré que l'augmentation des coûts énergétiques ne permet plus à la collectivité d’autofinancer à terme son développement. Le ratio dépenses énergétiques / CAF culmine à 50% en 2023. Les trajectoires des courbes convergent vers une situation financière irréversible et confirment une insuffisance d’autofinancement et un résultat négatif. Dans ce cas de figure, La collectivité ne peut plus assurer le renouvellement de ses équipements et les marges de manœuvre sont inexistantes pour transformer la dette technique du patrimoine [1].

Vous constaterez une courbe de l'évolution de l'éxédent d'exploitation du type de la figure suivante, après avoir paramétrer la simulation onglet "Paramétrages de la simulation" de cette Etape, vous pourrez l'exécuter en cliquant sur le bouton "Lancer la simulation", la simulation s'ouvrant dans une autre.fenêtre nommée "Simulation exploratoire". Cette fenêtre peut être dupliquée por comparer différents résultats de simulation liées à différents paramétrages.

Vous pourrez tester différentes simulations en modifiant les réglages des paramètres de simulation dans la zone encadrée en noire ci contre du tutoriel ou en modifiant les les scénarios disponible en haut de page du simulateur. l'obtention de la CAF pour configurer le tutoriel est possible en déployant le bouton E0 lors de la première simulation, configurant les différentes simulation avec ces valeurs par défaut. Un cadre informatif en début de fenêtre de simulation résume les paramètres retenus pour la simulation.

simulation evolution du cycle d'exploitation au fil de l'eau sur le cycle de vie du bâtiment

Dans le réglage initial de la simulation les amortissements correspondent à 50% de la CAF, L'analyse des résultats de simulation sont à explorer dans les tableaux de résultats et variation du fonds de roulement.

L'itinéraire d'apprentissage permet progressivement de s'approprier les différents concepts et hypothèse à prendre en compte pour une aide à la décison dans les choix stratégique pour la mise en oeuvre des actions de transitions, articulant démarches finacières et actions de travaux sur le patrimoine et modifications des usages et des pratiques, tant dans la mise en oeuvre des travaux que de l'exploitation et les modes 'occipation.

Au Terme de cet itinéraire d’apprentissage proposé par ce tutoriel, partie C, une simulation experte prendra en compte l'ensemble des recettes et dépenses stratégiques de la collectivité.

Ci-contre le tableau de paramétrages de la simulation, en fin de section de la phase "Analyse des résultats de simulation", une vidéo explique la mise enoeuvre de la simulation et les résultats à prendre en compte. Le bouton ci-dessous permet de revenir en début de section et d'ouvir le volet paramètrage adjacent et le volet analyses des résultats.

- A1 - Réglages des paramétres de la simulation « fil de l'eau »

Réglage de la surface du patrimoine en m2, coût de l'énergie 15€/m2, taux évolution de 5%/an ; GER à 15€/m2 (investissement) :

controle: 200000::3500//200000

Réglage de la CAF de l'année 2021 en € :

Compensation en 2023 des effets de la crise énergétique de 2022

Réglage optionnel : coût de l'énergie au m2 (entre 0 et 30€), 15€ par défaut

Réglage optionnel : Taux évolution coût énergie, par défaut 5% :

Constats : L’érosion progressive de l’épargne de gestion qui résulte de l’augmentation régulière des dépenses énergétiques au rythme de 5% /an expose le budget à un risque d’insolvabilité. Dans cette configuration, une dégradation structurelle de l’épargne de gestion signifie que la collectivité ne serait plus en mesure d’assurer le règlement du service de la dette

ratio fluides sur caf

Les tests de sensibilité (toute chose étant égale par ailleurs) confirment qu’une augmentation des dépenses d’énergie de 5% sur une base de coût de fluide de 15 €/m² a pour conséquence une baisse de l’épargne de gestion/ année de référence 2021 de 20% dès 2030, et de 29% en 2035

L’effet est encore plus sensible pour un coût des fluides au m² de 25 €. Dans ce cas de figure, la baisse de l’épargne de gestion serait de 34% en 2030 et quasiment de 50% en 2035

Sous ces hypothèses, La collectivité ne peut plus couvrir le service de la dette et assurer le renouvellement de ses équipements. La lecture du tableau de financement révèle que l’insuffisance d’autofinancement contraint la collectivité à prélever chaque année sur son fonds de roulement.

 

simulation evolution de la variation du Fonds de Roulment au fil de l'eau

Il résulte des évolutions décrites précédemment, en l’absence d’autres ressources (emprunt, subvention d’investissement, produits de cession d’actifs), ou/et diminution des dépenses d'investissement, une dégradation régulière du fonds de roulement net global, à périmètre de BFR stable, qui conduit à une impasse de trésorerie

 

simulation evolution du Fonds de Roulement Net Global, au fil de l'eau

B) Evolution des agrégats de référence (option avec compensation des effets de la crise énergétique)

La mise en perspective de l’évolution des dépenses d’énergie (hors oontexte exceptionnel des effets de la crise) illustre l’effet mécanique d’entrainement de l’investissement sur le fonctionnement avec l’effet d’érosion progressif de l’épargne de gestion.
Si nous concentrons notre réflexion sur le seul poste des fluides, les résultats de simulation mettent en lumière une dette de nature technique qui s’est progressivement constituée lors de la conception des bâtiments à une époque au cours de laquelle, le coût de l'énergie faible a impliqué des modèles de construction qui sont aujourd'hui inadaptés à un coût de l'énergie élevé. Cette dette technique n'a pas été traitée sur le cycle de vie du bâtiment, révélateur d'un coût dit de l'inaction qui n'est plus marginal au regard du niveau de la CAF.


Cet endettement de nature technique qui affecte le patrimoine est l’occasion d’une prise de conscience, qui interroge sur la nécessité de sélectionner les projets en amont au regard des coûts de fonctionnement anticipés. Il met en évidence la nécessité d’évaluer très en amont dans la décision d’investissement, les coûts de fonctionnement des ouvrages. Ces coûts de fonctionnement qualifiés de coûts d’exploitation fonctionnel en tant que support d’une activité spécifique sont de nature très diverses (fluides, maintenance (entretien courant, renouvellement des composants, nettoyage, gardiennage etc…).
Les exercices de modélisation démontrent que le poids de ces différents coûts est particulièrement significatif dans le coût global de l’investissement. Les tests de simulation confirment que l’exploitation représente sur la durée de vie d’un bâtiment (hors contexte énergétique) près de 80% du coût de l’investissement.
Cette évaluation parait d’autant plus que nécessaire que la mobilisation des recettes réelles de fonctionnement (fiscalité locale, dotations versées par l’Etat est fortement contrainte par le contexte budgétaire des finances publiques.

Des calculs complémentaires peuvent être réalisés à partir du fichier export accissible dans la fenêtre de simulation pour compléter les analyses et comparaison en fonction des hypothèses de simulation.

C) Quels sont les enseignements qu’il est possible de tirer de cette simulation en version fil de l’eau ?

Le contexte de crise énergétique en 2022 et 2023 est l’occasion d’une prise de conscience, qui interroge sur l’absolue nécessité de sélectionner les projets en amont au regard des coûts d’exploitation anticipés. Cette évaluation parait d’autant plus que nécessaire que la mobilisation des produits d’exploitation additionnels qu’il s’agisse de la fiscalité locale et des dotations pour les collectivités est fortement contrainte par le contexte budgétaire des finances publiques. Que tout nouvel apport est est capté par l'inflation énergétique, cette inflation érodant de fait la capacité d'investissement.

Si nous concentrons notre réflexion sur le seul poste des fluides, les résultats de simulation mettent en lumière une dette technique [1] constitué lors de la conception des bâtiments à une époque pour laquelle le coût de l'énergie faible a impliqué des modèles de construction qui sont aujourd'hui inadaptés à un coût de l'énergie élévé. Cette dette technique n'a pas été levée sur le cycle de vie du bâtiment, révélateur d'un coût dit de l'inaction qui n'est plus marginal au regard du niveau de la CAF.

D) Pour aller plus loin

L'analyse de la capacité d'investissement sera abordée à l'Etape Simulation pour une Rénovation volontariste.

Cette première vidéo explique la prise en main du tutoriel et du simulateur, elle illustre et complète les premiers résultats de la simulation "fil de l'eau".

ET si on avait déjà fait ce qu'il fallait en terme de transition ! utiliser les paramétres optionnels pour modifier le coût de l'énergie à un Facteur 4 (division par 4), voire F10 pour comprendre les enjeux de transformation, voir la vidèo suivante pour quelques explications.

Dans la prochaine(s) simulation(s) nous explorons les solutions à mettre en oeuvre pour reconstituer une capacité d’autofinancement pérenne dans le temps, relativement indépendante des problèmes liés au coût de l'énergie. Ce nouveau contexte énergétique qui met l’accent sur les dépenses est l’occasion d’amener les collectivités à s’interroger sur les coûts et à réfléchir sur les solutions à mettre en œuvre pour libérer sur le fonctionnement le poids de cette dette technique. La simulation permet de tester la sensibilité à certaines hypothèses pour consolider les choix de conception.

Vidéo : Rôle de la CAF dans les équilibres budgétaires, simulation "fil de l'eau".

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- A2 - Rénovation volontariste pour comprendre les impacts de transition sur le budget - Cliquez-moi

- A2 - Rénovation volontariste pour comprendre les impacts de transition sur le budget

Face à ce contexte énergétqiue sans précédent, Comment les collectivités peuvent-elles restaurer leur capacité d’investissement et de financement ? Quelles sont les pistes ?

Les constats que nous tirons de la simulation « fil de l’eau » confirment qu’un changement de paradigme doit être exploré pour transformer l’actuel modèle d’investissement. Les courbes du scenario « fil de l’eau » mettent en évidence que le phénomène de sédimentation des charges de fonctionnement, induit chaque année par l’accumulation du patrimoine, se traduit mécaniquement par une érosion progressive de la capacité d’autofinancement sur le long terme. Le budget de la collectivité est donc exposé à un réel risque de soutenabilité financière

Partant de ce constat, des moyens d’action s’imposent pour amorcer et construire les bases d’un modèle économique soutenable de la rénovation énergétique du patrimoine immobilier. La réponse à cette crise énergétique passe par une transformation structurelle du patrimoine dont on sait que la combinaison des moyens pour une collectivité, organise un lien très fort entre patrimoine et activités. La rénovation énergétique du patrimoine combinée à une mutualisation des activités sur le territoire et une mutabilité des espaces selon la typologie des bâtiments (scolaires, sportifs, culturels, tertiaires, sociaux..) devient nécessaire pour répondre aux enjeux climatiques de 2030 et 2050.

Nous explorons dans cette étape une trajectoire de type Facteur 4 (-75% de réduction des charges) c'est à dire que l'on recherche à diviser par 4 le coûts des fluides pour rompre avec la spirale de la dette technique des grands chantiers de construction des années 1960 et 1970, sans vision écologique ni énergétique à l’époque, et dont le seul objectif prioritaire était de répondre aux défis démographiques.

La conception architecturale des immeubles de cette époque présente beaucoup de similitudes, lesquelles sont considérées aujourd’hui, comme une réelle opportunité pour engager une rénovation massive et qualitative, avec l’ensemble des acteurs…

L’exercice de modélisation par la simulation dans cette étape A2 repose sur un mode opératoire sécurisé par paliers d'organisation des travaux et des finacements (préfiguration-réplication-Généralisation). L’hypothèse retenue consiste à identifier un échantillon de bâtiments (près de 15% du patrimoine) inscrits dans des projets de réhabilitation fonctionnel et énergétique. La première tranche, préfigure les travaux à réaliser pour obtenir les performances recherchées, puis sont répliqués et généralisés pour traiter la diversité du patrimoine (graphe ci-dessous)

processus de généralisation de la rénovation

Rappel Hypothèses, valeurs par défaut de la simulation de référence des analyses : RRF 10M€, CAF= 2M€, SUB=15 000 m2, 25€ de fluides /m2, valeur moyenne du coût de rénovation 1000€/m2.

La simulation aboutit à un scénario de Généralisation qui couvre l'ensemble du patrimoine de la collectivité. Celui-ci se décline progressivement dans la simulation, en sept séquences de travaux d’une durée de 3 ans, réitérées en fin de travaux à l’issue de chaque séquence. 16 M€ d’investissement en solde cumulé sont ciblés exclusivement sur la rénovation énergétique des bâtiments sur la période 2023-2036 soit un flux annuel de 1 M€. Le programme pluriannuel intègre également sur cette même période 21 M€ d’investissement courant soit un flux annuel de 1.8 M€ Le flux annuel des dépenses d’investissement s’établit à près de 3 M€ Ce programme d’investissement est adossé sur des subventions d’investissement pour un montant global de 6.5 M€ (18% du coût de revient) et une enveloppe d’emprunt de 13 M€ qui couvre 36% du besoin de financement. Cette lecture peut être vérifiée dans le tableau de financement du simulateur,voir ci dessous.

tableau de finacement

Selon l’option de performance énergétique, cet exercice de simulation présente sur de nombreux points, un réel intérêt pédagoqique :

  1. Il démontre comment s’opère dans la durée l’effet vertueux des bénéfices de réduction des dépenses d’énergie sur la capacité d’autofinancement
  2. Les tests de simulation mettent en évidence que le pilotage de la capacité d’autofinancement est conditionné par trois critères :
  3. La performance énergétique que l’on souhaite atteindre (-40% ; -60% ; -75%),
  4. Le niveau d’investissement cible selon les options retenues (fonctionnel et/ou bâtimentaire - thermique)
  5. La temporalité des séquences de travaux, étant entendu que l’objectif est de viser un retour de charges sur un délai très court, l'importance d'accélérer les rénovations pour consolider la CAF
  6. La principale recommandation porte sur le périmètre du patrimoine ciblé par des investissements de transition. Il est nécessaire d’avoir une action la plus large possible sur les dépenses énergétiques du patrimoine. Si l’on retient l’hypothèse qui consiste à ne traiter que seulement 10% du patrimoine en facteur 4 (-75%), on constate qu’on ne perçoit plus l’effet des économies au bout de trois / quatre années maximum (inflation à 3 à 5%), effet similaire à traiter 10% sur l'ensemble du patrimoine. Avec un objectif de 40% sur l'ensemble du patrimoine, c’est un horizon de 10/15 ans et avec un objectif de 75% sur l'ensemble du patrimoine, les bénéfices de réduction des dépenses énergétiques ont un réel impact sur la capacité d’autofinancement

Nous explorerons, après les conditions de recours à la dette à l'etape B1, à l'étape B3 la question de la structure optimale de financement des dépenses d’investissement. Seront alors abordés dans cette étape, les multiples sources de financement des investissements, notamment l'enjeu de mobilisation de la capacité d’autofinancement, le choix du recours à l’emprunt et le prélèvement sur le Fonds de Roulement.

 

Hypothèses de simulation, compléments :

Les variables à expérimenter pour construire les leviers de financement : Le coût des travaux est réglé à 1000€/m2 en valeur moyenne, avec une première séquence à 1500€/m2, avec un apport de 30% de subvention et le recours à l'emprunt de 70%, donc sans mobilisation des ressources de la collectivité. Dans cette simulation simplifiée le montant de l'investissement n'est pas ré-évalué en fonction de la performance cible.

La lecture de la décroissance des dépenses de fluides pourra se faire dans le tableau de bord "Patrimoine" en suivant les évolutions de la partie rénovée, partie non rénovée. Les six séquences d'investissement pourront être suivies dans le tableau de financement.

Le réglage "Correction de la CAF" permet de tester les conditions de soutenabilité tant du coté du Compte de Résultat que de la variation du Fonds de Roulement. Plus loin, en mode de simulation experte (partie C), l'ensemble des paramètres pourront être modifiés pour tester la robustesse de la soutenabilité. Attention les paramètres d'investissement sont réglés par défaut proportionnellement à la CAF dans la simulation simplifiée, alors que le réglage "Correction de la CAF" ne fait que modifier la valeur effective de la CAF, sans modification des équilibres de réglage des investissements.

Dans la partie B, plusieurs paramètres pourront être progressivement modifier pour comprendre les différentes sensibilités aux enjeux de soutenabilité budgétaires et techniques.

La simulation pourra être réalisée avec les valeurs par défaut, puis avec les valeurs des paramétres du budget de la collectivité de votre choix en saisissant le code Insee à Etape E0. Cette première simulation volontarise explore la compréhension des premiers leviers pour une prise de décison d'une soutenabilité forte et durable dans le temps.

En simulation Experte partie C, toutes les hypothèses et paramétres seront configurables pour prendre en compte toutes les spécificités du budget de la collectivité.

 

- A2 - Réglage des paramétres de simulation volontariste

Réglage de la surface du patrimoine en m2, coût de l'énergie 15€/m2, taux évolution de 5%/an ; GER à 15€/m2 (investissement) :

controle: 200000::3500//200000

Réglage de la CAF de l'année 2021 en € :

Correction pilotage de la CAF :

Paramètre de réduction des coûts de fluides :

Réglage optionnel : coût de l'énergie au m2 (entre 0 et 30€), 15€ par défaut

Compensation en 2023 des effets de la crise énergétique de 2022

L’objectif de cette étape est de définir de manière méthodique une programmation d’investissements de transition afin de casser la spirale de la dette technique du patrimoine observée dans le scenario fil de l’eau. La finalité de la simulation consiste à comprendre les impacts sur le budget d’une collectivité des bénéfices de réduction de charges énergétiques très significatives induites par la programmation des séquences de travaux pour lesquelles des objectifs de performance en termes d’économie de charges ont été préalablement définis. La simulation doit permettre de comprendre les déterminants permettant d'obtenir les conditions de soutenabilité pour porter cet investissement de transformation.

La mise en perspective des résultats de cette simulation en version volontariste a pour objectif de démontrer puis d’interpréter les résultats du modèle par palier. A noter que les capacités de calcul du modèle ne délivrent pas une solution mais des solutions qui sont le croisement de multiples variables dont l’exploitation à des fins de diagnostic peut s’avérer délicate. C’est la raison pour laquelle nous nous intéresserons à ce stade de l’analyse dans un premier temps à l’épargne de gestion car ce solde isole la performance du cycle d’exploitation du budget de la collectivité c’est-à-dire la différence entre les recettes et dépenses réelles de fonctionnement retraitées des frais financiers de la dette.

L’intérêt pédagogique de l’exercice consiste à mesurer le niveau de performance de l’épargne de gestion en fonction des options de réduction de coût des fluides (40%-60%-75% des surfaces). Nous suggérons de retenir comme indicateur de performance, le ratio Epargne de gestion /Recettes réelles de fonctionnement Nous proposons d’évaluer dans un second temps la capacité d’autofinancement nette du remboursement des annuités d’emprunt (épargne nette disponibles) comme solde clé du tableau des soldes de fonctionnement. Pourquoi ? la CAF est l’agrégat qui relie le tableau des soldes de fonctionnement et le tableau de financement des investissements. Comme elle est déduite directement de l’épargne de gestion après retraitement des annuités de la dette, elle représente la création de richesse c’est à dire les ressources internes qui restent disponibles pour financer les dépenses d’investissement. Nous suggérons de retenir comme indicateur de performance, le ratio CAF / Dépenses d’investissement. Nous ne traitons pas dans ce scenario les questions soulevées par le recours à l’endettement. Ce sujet sera analysé à l'Etape B1 qui traite de la soutenabilité de la dette.       

A21-Quelle interprétation peut-on tirer du comportement de l’épargne de gestion ? l’effort de réduction des dépenses énergétiques a-t-il un impact significatif sur la performance du cycle d’exploitation ?

Nous cherchons à évaluer sur un cycle complet d’investissement (coût des fluides à 25€/m²), la performance du cycle d’exploitation du budget mesurée par le taux d’épargne de gestion selon un objectif cible de réduction des consommations d’énergie fixé à 40%,60% et 75% par rapport à la situation de référence de 2023..



Cycle complet avec Performance énergétique 40%

En prenant pour première hypothèse, un critère de performance énergétique de 40%, avec un taux d’évolution du coût de l’énergie qui progresse au rythme de 5%/an sur un cycle d’investissement le taux d’épargne de gestion à horizon 2040 s’établit à 16% vs 18% en 2023.
Les dépenses énergétiques supportées par le budget de fonctionnement absorbent à horizon 2037, 44% de l’épargne de gestion vs 43% en 2023 soit une économie de dépenses de fonctionnement de 1 points, toute chose étant égale par ailleurs

Dans ce scenario -40%, l’effort de réduction des consommations d’énergie permet au mieux de stabiliser le taux d’épargne de gestion à son niveau avant crise énergétique en fin de cycle. L’effort ainsi réalisé serait toutefois insuffisant pour amortir un nouveau choc énergétique, 60% de la dépenses énergétiues initiales restant sensible à l'inflation.

Cycle complet avec Performance énergétique 60%

Dans le scénario -60% qui reste l’objectif du décret tertiaire en 2050, le taux d’épargne de gestion s’établit à 19 % soit un gain 2 points au-dessus du taux d’épargne de gestion constaté en 2023 (17.6%).
Par comparaison avec le scenario 40%, les marges de manœuvre libérées sur les dépenses fonctionnement s’amplifient au fur et à mesure de la mise en service des nouvelles séquences de travaux.
Les dépenses énergétiques supportées par le budget de fonctionnement absorbent à horizon 2037, 26% de l’épargne de gestion, 40% de la dépenses énergétiues initiales restant sensible à l'inflation.

Cycle complet avec Performance énergétique 75%

Avec un objectif de performance énergétique de 75% (situation idéale par référence),, le taux d’épargne de gestion à horizon 2037 s’établit à 21% soit un gain de 3 points par rapport à la situation de référence 2023
Les dépenses énergétiques supportées par le budget de fonctionnement absorbent à horizon 2037,15% de l’épargne de gestion, 25% de la dépenses énergétiues initiales restant sensible à l'inflation.

taux epargne en fonction de la performance énergétique

En synthèse, que faut-il retenir de ces simulations ?

1- Fixer des objectifs de performance énergétique ambitieux afin de rechercher immédiatement la meilleure efficience des ressources mobilisée (accélérer le décret tertiaire 2050)

synthèse des résultats

2- Formaliser une programmation pluriannuelle d’investissement de transition pour avoir une action la plus étendue possible sur l’ensemble du patrimoine. Les économies d’énergie consolident de manière structurelle la capacité d’épargne et améliorent in fine la capacité d’investissement. Les contraintes budgétaires ne constituent pas forcément un obstacle à la réalisation des programmes d’investissement mais elles doivent bien au contraire interroger sur la priorisation des projets à lancer notamment dans la recherche d’une meilleure sobriété du patrimoine bâti.

ratio fluides / Epargne de gestion

3- Enchainer les séquences de travaux sur des durées courtes (cycles de 3 ans) pour bénéficier des retours de charges, éviter des ruptures dans les séquences de travaux.

4- Contrôler la performance des résultats : passer d’un pilotage des moyens à un pilotage de la performance, professionnalisation de la matrise d'ouvrage.

5- Dans un contexte d’inflation des dépenses énergétiques, une attention doit être portée aux seules actions de type intracting qui ne concernent en règle générale qu’une portion de 5/10% des dépenses énergétiques du patrimoine. L’évolution des courbes de l’épargne de gestion montre que les gains constatés pour ce type d’action sont rapidement siphonnés par l’évolution du coût de l’énergie sur la portion de patrimoine non rénové. Nous démontrons ainsi que la mise en œuvre opérationnelle d’une intervention de type intracting doit nécessairement s’inscrire dans le prolongement d’une stratégie plus globale pour devenir pleinement efficace.

Remarque : Les calculs de synthèse ont été effectués à partir des extractions des résultats de simulation; le ratio Fluides/ Epargne de gestion sera intégré au tableau des Ratios du simulateur.

A22-Une stratégie énergétique offensive a-t-elle un impact sur la capacité d’autofinancement de la collectivité ?

Dans ce second point, nous cherchons à évaluer sur la base des hypothèses de simulations décrites dans notre scénario de référence, toutes chose étant égale par ailleurs, si l’objectif de performance énergétique sur un cycle complet d’investissement (préfiguration-réplication-généralisation) est susceptible d’influencer le ratio CAF / Dépenses d’investissement.

Rappel préalable sur le rôle de la capacité d’autofinancement dans le tableau de financement :

tableau de financement

Les apports du tableau de financement des dépenses d’équipement au diagnostic financier sont multiples. Il s’agit de comprendre comment chaque année, dans l’exécution du budget, les nouveaux flux de ressources financent les nouveaux flux d’emplois principalement liés aux dépenses d’équipement.

L’étude du tableau de financement permet également d’identifier, côté ressources, la contribution effective de chaque agrégat au financement des dépenses d’investissement. Parmi les sources de financement, la capacité d’autofinancement  dont dispose une collectivité reste un critère de référence pour apprécier la solidité du plan de financement.

La structure de financement du budget des 35 000 communes pour la période 2019-2022 montre que la capacité d’autofinancement a financé en moyenne sur cette période 28% des dépenses d’équipement soit un niveau quasi identique à celui des emprunts mobilisés

agrégats plan de finacements

 

Quelles sont les observations que l’on peut tirer des exercices de modélisation ?

Le graphe ci-dessous illustre les courbes de tendance de la capacité d’autofinancement selon le scenario de performance énergétique retenu (40-60-75%). En solde cumulé, la capacité d’autofinancement issue d’un scenario 75% est 1.4 fois supérieure à celle d’un scenario 40%, et X fois à celle d’un scenario 60%

tayux de caf nette


Au terme d’un cycle d’investissement de 14 ans, l’effet de levier procuré par l’effort de réduction des dépenses énergétiques est particulièrement significatif sur la capacité d’autofinancement nette du remboursement du capital. Le niveau de performance énergétique agit de manière structurelle sur le financement des dépenses d’investissement en procurant un supplément de flux d’autofinancement comme le démontre les graphes ci-dessous :

ratio caf nette / dépenses investissement

L’exercice de modélisation financière (toute chose étant égale par ailleurs) démontre que dans un scenario 40%, et en prenant pour hypothèse un flux annuel de dépenses d’investissement de 3 M€ par an, la capacité d’autofinancement nette du remboursement du capital couvre en moyenne, sur une période de 14 ans 39% du besoin de financement des dépenses d’investissement et 43% pour un scenario 75%. Pour mémoire le ratio CAF / Dépenses d’investissement issu des données du secteur public local s’établit à fin 2022, à 28%

Quel que soit le scénario retenu, l’analyse de sensibilité de ces exercices de modélisation démontre qu’un effort de réduction des dépenses énergétiques agit très favorablement et manière structurelle sur le comportement d’épargne, notamment sur la consolidation de l’équilibre du budget.

Toutefois, l’atteinte de ces résultats suppose que certaines conditions soient requises :

1-Compte tenu des délais nécessaires à la réalisation des travaux, qu’ils concernent l’ensemble du patrimoine,

2- la dimension temporelle d’une démarche globale de transition s’inscrit sur un temps long car elle implique un enchainement des séquences de travaux sur une durée qui excède bien souvent celle du mandat.

3- Les exercices de simulation démontrent également que les collectivités doivent se doter d’un système de pilotage performant afin de prévoir, agir et mesurer les efforts de réduction des dépenses énergétiques réalisés chaque année.


- A3 - Prise en compte des paramètres de performance - Cliquez-moi !

- A3 - Prise en compte des paramètres de performance

Cette troisième simulation a pour but d'étudier la soutenabilité en faisant varier le séquencement des travaux pour comprendre les enjeux de mobilisation des investissements nécessaires aux transitions, avec son impact sur la CAF, et les conséquences sur le Fonds de Roulement et le compte de résultat. Pour simplification nous prendrons les travaux à coûts constants sur le cycle de simulation.Cinq scénarii seront étudier , d'un modèle volontariste sur douze ans, exemplaire d'une durée de quinze ans, intermédiaire d'une durée de 20 ans à un modèle réglementaire du décret tertiaire à l'échéance 2050.

résultat simulation F4

Cinq scénarii sont configurés correspondant à chacune de ces durées, chaque séquence dure 3 ans pour un coût moyen de 1000€ par m2 sur l'ensemble des cycles, par tranche espacée en fonction de la durée de chaque scénario. Un réglage de la CAF est possible ainsi que la variation de la surface du patrimoine. 1000€/m2 correspond à un cycle de renouvellement de 30€/m2 pendant 30 ans. Le renouvellement actuel du bâti est sous évalué, la neutralisation des amortissements des travaux neufs ne favorisant les conditions de maintien de l'actif, se traduisant pdans la lecture du Compte de Résultat. Dans cette simulation ne sont pas pris en compte la possibilité de valorisation des surfaces. Ce paramètre pourra être testé dans la simulation experte. La performance retenue sur la trajectoire de réduction des coûts de l'énergie est la valeur retenue pour le décret tertiaire.

- A3 - Réglage des paramétres de simulation : choix des réglages de performance

Réglage de la surface du patrimoine en m2, coût de l'énergie 15€/m2, taux évolution de 5%/an ; GER à 15€/m2 (investissement) :

controle: 200000::3500//200000

Réglage de la CAF de l'année 2021 en € :

Rythme des travaux 12, 14, 20 ou 30 ans pour une rénovation complète :

 

L’exercice de simulation consiste à construire une trajectoire de soutenabilité en définissant prioritairement
1) La programmation des séquences de travaux
2)  La performance cible attendue en termes d’économie de dépenses énergétiques
3)  Les temporalités associées à ces programmes pour réussir l’atteinte des objectifs

L’enjeu  consiste à croiser le niveau de performance cible avec la programmation des travaux, selon une temporalité définie initialement

Analyse des résultats, comparaison des différents résultats de simulation

 

comparaison scenarii temporalités différentes

 

 

video et image

 

-B-- Expérimenter par la simulation les critères de soutenabilité et de durabilité - Cliquez-moi !

Il s'agit ici de tester les paramètres optimaux pour une aide à la décision dans les choix à faire pour construire une stratégie de transition. Un focus est spécifiquement fait sur le rôle de la CAF dans les équilibres du plan de financement.

- B1 - expérimenter par simulation les conditions du recours à l'emprunt - Cliquez-moi !

- B1 - expérimenter par simulation les conditions du recours à l'emprunt

Cette simulation a pour but de comprendre les conditons conduisant à une soutenabilté du recours à l'emprunt. La simulation met en oeuvre une séquence du scénario volontariste Facteur 4, constitutive d'une séquence de préfiguration. Chaque séquence dure 3 ans, avec une performance de réduction de 60% de réduction des coûts de fonctionnement avec un coût de l'énergie de 5% pour la partie non rénovée. On comprend par cette simulation que plus le coût de l'énergie évolue fortement plus il est difficle d'avoir un recours à l'emprunt. La CAF s'écrase ne permettant plus de rembourser le capital sans apport complémentaire. Pour assurer une soutenabilité globale il est nécessaire de renouveler une séquence (flèche rouge sur la figure suivante) au delà du temps par lequel l''augmentation des coûts de l'énergie absorde les retours de charges constatés par les travaux de rénovation à la date de mise en service (fléche verte)..

conditions de soutenabilité emprunt

Les paramétres de simulation permettent d'explorer les condition de soutenabilité. un test de variation du taux d'évolution plus faible dans la simulation experte permettra de comprendre que moins l'énergie est chere, plus la capacité d'investissement est renforcée. Ce qui vient contredire le fait que les investissements seront rentable seulement si le coût de l'énergie est élevé, fait incontestable en période maintenant révolue de non prise en compte des enjeux de transition. Regarder l'évolution de la CAF au lieu de regarder le retour sur investissement doit conduire à dépasser l'inaction. Un projet rentable n'est pas pour autant soutenable pour l'établissement, c'est une condition nécessaire mais pas suffisante.

- B1 - Réglages des paramétres de simulation pour tester les paramètres de soutenabilité de l'emprunt

Réglage de la surface du patrimoine en m2, coût de l'énergie 15€/m2, taux évolution de 5%/an ; GER à 15€/m2 (investissement) :

controle: 200000::3500//200000

Réglage de la CAF de l'année 2021 en € :

Rythme des travaux préfiguration, réplication, généralisation :

Paramètre de réduction des coûts de fluides :

Paramètre de la répartition entre subvention et recours à l'emprunt pour financer les travaux de rénovation :

Analyse des résultats pour une soutenabilité avec recours à l'emprunt"

La contrainte de soutenabilité doit prendre en compte dans l’hypothèse du recours à l’emprunt l’incidence de la charge d’endettement sur l’équilibre prévisionnel du budget. On se positionne dans le cadre d’un diagnostic de solvabilité glissant en prenant appui sur quelques ratios clés ( capacité dynamique de désendettement, poids de l’annuité de la dette dans les produits d’exploitation, durée contractuelle moyenne de la dette)

 

 

video et image

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- B2 - Evaluation socio économique, impatcs des externalités dans la soutenabilité globale - Cliquez-moi !

- B2 - Evaluation socio économique, impatcs des externalités dans la soutenabilité globale

Cette simulation a pour but de comprendre le rôle des externalités dans les conditions de financement des projets d'investissement. Nous porterons notamment un regard sur la trajectoire de décarbonation projetée à l'horizon 2050.

Intégrer à l’outil de prospective financière, l’évaluation socio-économique des investissements publics a pour objectif d’apprécier et de comparer les impacts non financiers, appelés externalités, de différents scénarii de projets d’investissement. L’évaluation socio-économique prend toute son importance dans une démarche d’investissement volontariste. Les coûts et les bénéfices associés au projet sont à évaluer en rapport à la situation qui prévaudrait si le projet n’était pas réalisé, mesurant alors par comparaison de différents scénarii les impacts apportés par les différents projets conduisant à définir une situation de référence. Les bénéfices du projet seront multiples et transversaux.

La démarche PEEC intègre dès la phase initiale des projets l’évaluation socio-économique associant les parties prenantes aux projets pour une co-construction de biens communs acceptable et au bénéfice de tous. Il s’agit alors d’un outil d’aide à la décision pour une ingénierie de projet produisant du consensus par une mise en débat des apports des différents scénarii. Dans sa phase évaluative, elle constitue un éclairage indispensable pour le décideur public. Son principe consiste à comparer les impacts positifs comme négatifs des projets, de toutes natures, pour l’ensemble des acteurs du projet, à court et à long terme. Les coûts et les bénéfices peuvent être de nature économique, sociale, et environnementale.

Par comparaison de projets, les transformations de la rénovation énergétique et fonctionnelle se traduiront dans des dimensions multi factorielle par une différence de réduction des consommations, de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’amélioration du confort et de qualité de vie au travail et en formation, de diminution des risques pour la santé, d’amélioration de l’accès des personnes à mobilité réduite, de la réussite et de la qualité de vie étudiantes, et dans une dimension systémique et transverse par le développement et la création de filières innovantes, l’augmentation de brevets et de publications, le développement de la formation initiale et continue au développement durable, et plus largement d’inscrire l’ensemble des enjeux des transitions au débat.

Ici seront tester le bilan de la trajectoire de décarbonation .....

exemple de présentation de bilan carbone lien vers le bilan carbone de l'université Paul valéry Montpellier

A compléter

- B2 - Réglages des paramétres de simulation pour tester le bilan socio-économiques des investissements

Réglage de la surface du patrimoine en m2, coût de l'énergie 15€/m2, taux évolution de 5%/an ; GER à 15€/m2 (investissement) :

controle: 200000::3500//200000

Réglage de la CAF de l'année 2021 en € :

Paramètre de la répartition entre subvention et recours à l'emprunt pour financer les travaux de rénovation :

La massification des investissements avec des retours de charges sur une courte durée reste un objectif prioritaire. L’objectif est de combiner à la fois dans un scenario volontariste de massification des investissement, performance technique et performance économique en allant chercher des économies d’échelles sur un territoire

 

Analyse des résultats pour une contribution équilibrée des parties prenantes pour la massification de la rénovation

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- B3 - Recherche des paramètres optimaux de l'investissement nécessaire pour une soutenabilité globale - Cliquez-moi !

- B3 - Recherche des paramètres optimaux de l'investissement nécessaire pour une soutenabilité globale

Crise énergétique, crise climatique, crise de la biodiversité, limites planétaires, ces différentes crises, elles mêmes en système,nécessitent une transformation globale mobilisant des démarches type Agenda 2030. Un modèle de l'activité doit être projeté pour comprendre les différents effets leviers et leurs interactions. La massification de la rénovation par son caractère de généralisation doit prendre en compte la dimension systémique des transformations nécessaires pour construire une nouvelle soutenabilité avec l'ensemble des parties prenantes. Dans cette simulation simplifiée nous traiterons des répercutions budgétaires des nouveaux choix de conception de ces transformations en anticipant les nouvelles dettes techniques. Nous rechercherons les inter-relations entre les différents paramètres pour mettre en perspectives les jeux de soutenabilité dont la lecture se traduira dans le compte de résultats et l'évaluation socio-économique.

Des paramétres supplémentaires vont permettre d'optimiser la mobilisation de la CAF et du Fonds de Roulement pour optimiser la mobilisation de la capacité d'investissement pour une prise en compte élargie des transformations nécessaires aux différentes transitions, tant dans le mode de fonctionnement de l'établissement, que dans les choix des infrastructures de recherche et de formation et, de rénovation des campus se traduisant par de nouveaux mode de ré-habitation des territoires; acteurs des parties prenantes en inter-action : universités, collectivités, entreprises, associations et organisations citoyennes.

Les campus universitaires doivent être exemplaires avec les collectivités en inter action avec les autres organisations sur les territoires pour répondre aux besoins de formation des cadres qui devront prendre en charge ces transformations. Les chantiers de ré-habitation doivent être des chantiers école, cadrede la formation tout au long de la vie, mais aussi pour construire les onditions de réussite dans les performances recherchées. Un observatoire de la rénovation doit suivre ces conditions d'obtention des conditions de réussite de ces transformations.

Impacts sur les mobilités ...

A compléter

- B3 - Réglages des paramétres de simulation pour optimiser les investissements

Réglage de la surface du patrimoine en m2, coût de l'énergie 15€/m2, taux évolution de 5%/an ; GER à 15€/m2 (investissement) :

controle: 200000::3500//200000

Réglage de la CAF de l'année 2021 en € :

Rythme des travaux préfiguration, réplication, généralisation :

Paramètre de réduction des coûts de fluides :

Paramètre de la répartition entre subvention et recours à l'emprunt pour financer les travaux de rénovation :

Mobilisation de la CAF et du Fonds de Roulement par correction du montant du recours à l'emprunt :

Analyse des résultats pour une optimisation des investissements

Pour répondre à la contrainte de soutenabilité du budget, toutes les pistes d’optimisation du plan de financement des investissements doivent être recherchées. ( mobilisation de la capacité d’autofinancement, subvention d’investissement, emprunt, produits de cession des actifs, prélèvement sur le fonds de roulement

 

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-C-- Vers une simulation experte pour expérimenter les critères de soutenabilité et de durabilité - Cliquez-moi !

  Il s'agit ici de simuler avec les données budgétaires de l'établissement pour tester les paramètres optimaux pour une aide à la décision dans les choix à faire pour construire une stratégie de transition. Expérimentation en trois étapes, la première à partir des données disponible en Open Data, la seconde et la troisième avec la saisie des données de rétrospective complètes à partir des bilan financiers de l'établissement.

- C1 - Simulation avec les données disponibles en Open Data - Cliquez-moi !

- C1 - Simulation avec les données disponibles en Open Data

Cette simulation a pour but de comprendre .....

A compléter

- C1 - Réglages des paramétres de simulation pour tester la soutenabilité avec l'ensemble des paramètres du budget, données en open data

Récupération de la CAF de l'année 2021 en €, saisir code Inssee de votre commune, siren de votre EPCI ou N° de region ou de départ :

Type de collectivité :

Rythme des travaux préfiguration, réplication, généralisation :

Réglage optionnel : Surface du patrimoine en m2 :

Réglage optionnel : coût de l'énergie au m2 (entre 0 et 30€), 15€ par défaut

Analyse des résultats pour déterminer les invariants de soutenabilité budgétaire

Cette simulation a pour but .

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- C2 - Saisie des données des comptes financiers pour une simulation avec les données stratégique de l'établissement - Cliquez-moi !

- C2 - Saisie des données des comptes finaciers pour une simulation avec les données stratégique de l'établissement

Cette simulation a pour but de comprendre .....

A compléter

- C2 - Lancement de la simulation avec les données de l'établissement

Réglage de la surface du patrimoine en m2, coût de l'énergie 15€/m2, taux évolution de 5%/an ; GER à 15€/m2 (investissement) :

controle: 200000::3500//200000

Réglage de la CAF de l'année 2021 en € :

Perspective et enjeux de simulation avec les données des comptes financiers

Cette simulation a pour but .

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- C3 - Exploration de la simulation avec les données stratégiques de l'établissement - Cliquez-moi !

- C3 - Exploration de la simulation avec les données stratégiques de l'établissement

Cette simulation a pour but de comprendre .....

A compléter

- C3 - Simulation scénario "Volontariste" avec les données de l'établissement

Réglage de la surface du patrimoine en m2, coût de l'énergie 15€/m2, taux évolution de 5%/an ; GER à 15€/m2 (investissement) :

controle: 200000::3500//200000

Réglage de la CAF de l'année 2021 en € :

Perspective et enjeux de simulation avec les données des comptes financiers

Cette simulation a pour but .

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----- Pour aller plus loin

Notes et renvois à des documents complémentaires

[1] Tutoriel développé par P. Barbel et LF. Le Glass

[1] Dette technique

[xx] Fiches "Indicateurs"

[xx] Démarche PEEC 2030 des Universités

[xx] Contrat Stratégique de filière des Industries pour la Construction (CSF-IPC)

[xx] Décret Tertiaire

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